J’aurais adoré intituler ce billet « Tous mes conseils pour réussir à coup sûr sa première rentrée en maternelle » mais à défaut de briller sur la toile virtuelle avec des astuces à gogo, je fais briller mon bureau en enlevant les toiles d’araignées. J’aurais pu écrire ce billet début septembre comme toutes les supers mamans blogueuses dont le lutin a d’emblée choisi le camp des emballés de la maternelle. Mais là, j’aurais effrayé les parents des préscolaires qui n’ont pas encore connu la loose de la rentrée scolaire vécu cette grande étape de la vie de leur enfant. Pourtant ô miracles du temps, de la patience et de la psychologie, figurez-vous que Lutin est désormais passé dans le camp convoité des joyeux écoliers. Alléluia, danse de la joie… Et voilà comment j’en viens à raconter seulement maintenant comment mon petit bonhomme est passé en moins de trois semaines de l’insurrection au petit écolier résigné qui finalement trouve que la maternelle, ce n’est pas si faisandé que ça, voire même qu’on peut s’y amuser drôlement !
Une rentrée en maternelle soigneusement préparée
Le sujet de l’école s’est immiscé dans nos discussions pendant les quelques mois précédant la rentrée des classes. Pas tous les jours, juste de temps en temps afin que Lutin digère en douceur l’idée extravagante du vieux Charlemagne… Ensemble, nous avions visité l’école en juin et si mon petit bonhomme veillait bien à ce qu’il ne me prenne pas tout à coup l’envie de me carapater sans lui, il m’avait semblé plutôt à l’aise au milieu de tous ces nouveaux jouets dispersés aux quatre coins de la salle de classe. Ensemble, nous avions choisi son cartable et acheté les fournitures demandées par l’école. Ensemble, nous avions habillé des oursons pour l’école à coups de stickers Usbornes collés dans le pur style Picasso. Ensemble, nous avions lu les histoires de petits oursons qui s’amusaient follement à l’école. Tout seul, il avait regardé les dessins animés de T’Choupi à l’école (faut quand même pas pousser mémé dans les orties, hein). J’énumérais tous les avantages de l’école maternelle : apprendre de nouvelles choses, faire des dessins pour papa et maman, se faire des copains, s’amuser avec d’autres jouets, découvrir le monde et l’altérité. A chaque fois, Lutin se montrait curieux sur le thème de l’école mais à la fameuse question « tu es content d’aller bientôt à l’école ? », il nous adressait une fin de non recevoir claire, nette et précise, histoire de bien nous faire comprendre qu’il n’était pas petit homme à se laisser berner. La seule chose positive qu’il retenait de l’école, c’est que maman irait le chercher pour le repas de midi et que les siestes se dérouleraient à la maison, dans un premier temps du moins…
Le crash de la rentrée scolaire
Qui a compté les longues heures la nuit précédent la rentrée, fiévreuse comme un condamné à l’échafaud, une petite boule hargneuse vadrouillant dans le creux de son appareil digestif, pendant que son Chéri Chéri roupillait comme un loir ? C’est Bibi. Et qui est presque tombée du lit quand le réveil a sonné avec ces maudites cernes grises malheureusement non dissimulables (parce qu’une maman cachée derrière de grosses lunettes, c’est un chouïa anxiogène pour son fils) ? C’est encore Bibi. Mais pas le temps de se lamenter : ce matin, Lutin rentre à l’école. Le voilà d’ailleurs qui se réveille à son tour, le cheveu ébouriffé, l’œil méfiant et toujours cette petite odeur de poulet rôti que j’aime tant renifler dans son cou à chaque fois que je le cueille dans son lit. Oh, Lutin tente bien de protester, nous accusant de ne pas respecter son rythme biologique. Mais voilà, histoire d’éviter une déroute mère-fils qui se serait terminée par l’école buissonnière dès le premier jour, Chéri Chéri a prévu de nous escorter jusqu’à l’école. Aucune échappatoire possible… Contre toute attente, Lutin engloutit parfaitement son petit déjeuner avant de nous gratifier d’un joli sourire pour la pose photo de rentrée. Après avoir demandé au moins 250 fois si nous venions bien le chercher pour le repas de midi, après quémandé 250 autres fois ce qu’on allait manger ce midi et 500 fois où se déroulerait la sieste (subtiles tentatives pour bien vérifier la cohérence de nos dires), Lutin a accepté de monter dans la voiture.
Nous entrons donc dans la classe, et là nous découvrons médusés des parents aux yeux cernés tapis dans tous les recoins de la salle. Et oui, la rentrée des classes est à l’école ce que le premier week-end de soldes est au shopping. Je suis étonnée de voir que les crises d’angoisse infantiles de la première rentrée ne sont pas si nombreuses que ça. Une légende urbaine ? Nous ramenant à la réalité, la maitresse s’approche en nous saluant et là, mon enfant agrippé dans mes bras comme un bulot sur son rocher, fait fi de toutes les règles de politesse en tournant la tête à l’opposé avant de lâcher Noooon ! C’est pourtant un enfant civilisé, si si je vous l’assure…
Vite, trouver un centre d’intérêt avant que Lutin ne pousse ses fameux cris de SOS. La Cuisine en bois ou les petites voitures ? Non trop de monde par là-bas. Les poupées ? Si Chéri Chéri le voit jouer aux poupées dès ses premiers pas à l’école, il va nous faire une syncope. Le dessin ? Lutin n’est pas inspiré ce matin. La bibliothèque ? Je ne me vois pas m’affaler sur un mini fauteuil imprimé aux couleurs de Oui-Oui pour lire une histoire. Le Coloredo et la ferme des animaux ? Inaccessibles… Ah si, Lutin réclame bien un truc, les toilettes… C’est une occupation comme une autre pour s’acclimater me direz-vous. Après avoir longuement visité tous recoins des toilettes de l’école, joué avec le savon mural, observé la curieuse chasse d’eau, et s’être tout mouillé dans le mini lavabo, Lutin se décide enfin à cibler une autre attraction – la cuisine en bois – et somme une congénère blondinette de lui laisser sa place de partager les légumes. ça va donc mieux… Voilà même qu’il commence à virevolter comme un papillon d’un jeu à l’autre, observateur, le sourcil froncé, jusqu’à ce qu’il sente que les parents sont gentiment poussés vers la sortie. Lutin pleure, d’abord doucement. On lui rappelle qu’on vient le chercher dans un tout petit moment et qu’il va bien s’amuser en attendant. Il pleure de plus en plus fort. La fichue boule qui m’accompagnait pendant la nuit réapparait comme un boomerang. Maintenant Lutin a recours à la technique dite du « lâcher sauvage de décibels ». Et voilà que mon bébé s’accroche désespéré à ma main, hoquetant de sanglots quand la directrice, voyant le danger d’une mère prête à rebrousser chemin avec sa progéniture, le kidnappe, coupant pour la deuxième fois le cordon ombilical. Chéri Chéri à court d’arguments face à la détresse ambiante m’attend dans le couloir où il s’était lâchement esquivé. Le cœur gros, on rentre sous la pluie. Nous nous sentons un peu seuls, l’humeur morose. Chéri Chéri observe que Lutin était l’un des plus accablés. Je réponds qu’il est aussi l’un des plus petits dans une classe qui mélange petites et moyennes sections. Je lève les yeux au ciel pour ravaler quelques larmes. Surtout ne pas pleurer sinon c’est fichu, je vais m’effondrer et serai incapable de concocter à mon tout-petit ce plat qu’il apprécie tant et que je lui avais promis pour son premier repas d’écolier.
Quand la disparition de l’angoisse
laisse place au plaisir de l’école
On a métamorphosé mon enfant ! Voilà la première idée qui me vient quand nous allons rechercher notre lutin calme, un peu intimidé mais presque souriant lorsqu’il nous aperçoit, se précipitant dans nos bras pour de très gros câlins. Il me paraît plus grand avec son cartable sur le dos, mon désormais petit écolier et je ressens une immense fierté à le voir et l’entendre nous raconter sa fin de matinée. Je croise les doigts, le pari est presque réussi. Mon loulou, j’en suis sûre, sera suffisamment confiant pour accepter ces quelques heures d’écoles hebdomadaires.
Les jours suivants, les nouveaux écoliers pleurent beaucoup plus. Ces petits ingénus du premier jour se rebellent et de tous les côtés des parents désespèrent pendant que la maitresse tente d’éteindre les chagrins d’écoliers. A l’inverse, Lutin pleure encore mais moins que le premier jour. Evidemment, il ne manque pas une occasion de me rappeler de venir le chercher à midi au cas où je l’oublierais « dans la maison de la maîtresse »… Et puis il insiste lourdement pour que je reste à l’école avec lui, m’assurant que la maîtresse pourrait peut-être m’apprendre des choses, à moi aussi. Il semble résigné comme le montre un portrait réalisé cette semaine là par un photographe mandaté par l’école : la photo ne respire pas la joie de vivre, mais au moins mon loulou n’est plus en larmes…
La deuxième semaine, mon grand garçon ne pleure plus. Certes il faut beaucoup de câlins pour se dire au-revoir et des promesses rassurantes pour signifier que je n’oublierai pas « l’heure des mamans ». Après la réunion de rentrée, je connais exactement son emploi du temps journalier et ça m’aide beaucoup à poser des mots sur ses activités, à visualiser ce qu’il fait pour que nous en reparlions ensemble. Son cahier de vie très détaillé est aussi une aide précieuse, un vrai lien entre l’école et la maison. Ceci dit, tous les jours à la sortie de l’école, il me raconte ses matinées et parfois me chante une nouvelle chanson. Bon, vous me répondrez qu’il y a quelques bizarreries dans ses rapports : tous les enfants de sa classe s’appellent Martin ; dans la salle de motricité, on saute et on danse avec des hochets ; quand on fête un anniversaire, c’est toujours Lutin qui souffle les bougies ; quand Lutin peint, c’est pour illustrer des toilettes… Bref deux ou trois mystères qu’il me faudra éclaircir un de ces jours.
La troisième semaine, Lutin a vraiment pris ses marques. Les fameuses interrogations concernant mon alzeimer précoce le fait que je ne dois pas oublier de venir le chercher pour le repas de midi et mon manque d’érudition ma présence souhaitée à ses côtés en classe sont devenues des sortes de rituels auxquels je réponds en plaisantant. Ceci dit, les séparations du matin sont plus faciles après nos bisous et gros câlins. Je laisse mon loulou occupé sur un jeu qu’il apprécie et l’observe à l’aise dans cette classe qui l’a apprivoisé, ce que me confirme son institutrice. Et maintenant, à la question « tu aimes l’école ? », nous soupirons d’aise en entendant « Oui, l’école c’est bien ! ». Oh, Lutin traîne toujours un peu les pieds les matins d’école car mon tout-petit préfère les jours cocconing avec moi… Mais je suis doublement soulagée : rassurée qu’il se sente bien à l’école et apprécie ce nouvel univers, et heureuse de voir que malgré tout, mon éternel bébé a encore besoin de sa maman !
Ces petites choses qui ont aidé Lutin à aimer l’école
Certains facteurs ont été déterminants dans le fait que mon loulou ait plus volontiers accepté son nouveau statut d’écolier. Mais nos impératifs professionnels ne permettent pas forcément d’opter pour de tels choix. Alors, je vous livre ma recette même si je suis consciente qu’elle ne concernera pas le plus grand nombre de parents.
Il y a ces petits riens qui ont accompagné Lutin dans ces premiers pas à la maternelle
Mon loulou part à l’école toujours accompagné de son doudou. La maîtresse accepte tous les doudous (et les sucettes pour la sieste) qui rejoignent la corbeille à doudous le temps des activités dirigées mais qui restent au garde à vous pendant les temps de jeu et au cas où un petit propriétaire malheureux serait en manque de câlins.
Je raconte à Lutin ce que je fais en son absence, que même si je pense à lui et qu’il me manque, cette séparation me permet de travailler sur l’ordinateur afin d’être plus disponible quand je le retrouve pour mieux profiter des moments que nous partageons.
Je ne suis jamais en retard pour venir le chercher afin que mon loulou ne panique pas inutilement.
J’essaie de l’encourager à l’autonomie sur des petites choses très simples comme enlever tout seul ses chaussures ou s’habiller en partie tout seul afin qu’il puisse se débrouiller sans paniquer une fois à l’école.
Je valorise tout ce qu’il apprend et nous rapporte de ces journées d’école comme le fait de jouer avec d’autres enfants, de participer, ses dessins, ses chansons. Je m’intéresse à la moindre anecdote de la classe et ensemble nous parcourons son cahier de vie que nous remplissons à la maison. J’ai l’impression que m’impliquer dans sa vie scolaire le rassure. D’ailleurs, à la fin de la première semaine je lui ai offert un jouet qu’il convoitait pour le féliciter d’être devenu un vrai petit écolier.
Je lui raconte mes premières expériences d’écolière. Je lui chuchote que moi aussi j’avais des angoisses quand je suis rentrée à la maternelle, que j’attendais avec impatience l’heure des mamans mais que j’aimais bien l’école parce que je m’y amusais bien avec mes copains et que j’y apprenais pleins de petites choses intéressantes.
Et puis on a lu un livre génial intitulé « maman va à l’école » de chez Actes Sud Junior. C’est l’histoire d’une petite fille entêtée qui veut que sa maman reste avec elle durant ses journées d’école. Tiens ça me rappelle étrangement quelqu’un… Dans ce livre très drôle découvert chez Maman nougatine, on rit beaucoup des situations cocasses de cette encombrante maman qui décidément n’a ni l’âge, ni la taille, ni les attributs requis pour fréquenter l’école. A la fin du livre, la petite fille admet que sa maman est un vrai boulet à l’école et la renvoie gentiment à son travail en attendant que sonne l’heure de la sortie. Je me suis amusée autant que Lutin à lire cette histoire très terre à terre pour les enfants ! Je m’étais figurée qu’après ça, il aurait compris pourquoi les parents ne restent pas à l’école mais il a conclu la lecture par un « cette maman là ne peut pas aller à l’école mais toi je veux que tu restes dans mon école avec moi ! ». Et zut, c’était pourtant bien tenté…
Il y a surtout une adaptation tout en douceur
Soyons clairs : tout ce que je viens de citer précédemment a certainement contribué à faciliter l’intégration de Lutin à l’école mais ce qui a été vraiment déterminant dans l’acceptation de sa nouvelle vie, c’est son acclimatation en douceur. C’est possible parce que la nouvelle vie professionnelle vers laquelle j’ai choisi de me diriger me permet de travailler à la maison, à mon rythme et selon les horaires que je choisis. C’est aussi possible parce qu’en première année de maternelle, dans l’école de mon loulou, les apprentissages sont tous concentrés sur la matinée. Ainsi, le temps scolaire de Lutin se limite à la matinée. Nous mangeons ensemble à midi et il fait la sieste dans sont lit, à la maison. Au printemps prochain, quand la rentrée scolaire ne sera plus qu’un vieux souvenir et que les jours s’allongeront pour notre plus grand plaisir, Lutin commencera progressivement ses premières siestes à l’école. C’est une véritable chance, un luxe même de pouvoir aménager le temps scolaire en allégeant les journées de mon loulou. Alors, en échange, je lui demande d’accepter ces temps d’école et l’encourage à y prendre du plaisir.
Enfin, il y a la crèche qui nous a aidés à ses dépens…
Pour préparer Lutin à la vie en collectivité, nous l’avions inscrit à la crèche une journée par semaine. La crèche, voilà un vilain mot que mon loulou déteste depuis ce jour de septembre où il y a mis les pieds pour la première fois… Ben oui, il ne s’y est jamais vraiment fait. Entre les activités non existantes et les jouets sortis au compte-goutte, la longueur d’une journée entière hors du cocon familial un seul jour dans la semaine (quand il n’était pas malade) et une cour minuscule où justement il ne pouvait pas courir faute d’espace, les conditions de cette garderie n’étaient pas réunies pour attirer les faveurs de mon grand bébé.
Mais c’est justement parce qu’il peut comparer la crèche à l’école que Lutin est maintenant emballé par la maternelle. Pensez donc, voilà un lieu où mon loulou peut désormais courir à son aise dans la cour de récréation ou la salle de motricité, jouer avec des tas de jouets qui lui plaisent, participer à des activités artistiques ou corporelles dirigées au lieu de s’ennuyer ferme, et aussi accéder librement aux livres avant de très vite rentrer déjeuner à la maison. Vue comme cela, l’école c’est le paradis ! Et en plus, Lutin a retrouvé dans sa classe un congénère nommé Martin qui fréquentait aussi cette fameuse crèche et vers lequel il s’est donc naturellement dirigé avant de faire connaissance avec les autres. Alors finalement, je peux remercier la crèche qui nous a aidés à sa façon…
Sur ces bonnes nouvelles, je vous laisse car c’est bientôt l’heure d’aller chercher Lutin à l’école !
maman nougatine a écrit
Haha! Je constate que l’école de ma fille a employé le même photographe que l’école de Lutin. ^^
J’utilise les mêmes petits trucs que toi pour aider ma fille a se plaire et aimer l’école. Comme ton petit Lutin, elle est la plus jeune d’une classe de PS, MS et GS!!! Avantage: les plus grands ne pleurent pas le matin, mais si par malheur elle voit un petit pleurer et réclamer son doudou, je peux être sûre qu’elle me fera la même. :S
Heureusement, ici ça va mieux depuis la semaine 3. 🙂
Contente de voir que pour ton bout de chou aussi. Tu as beaucoup de chance de pouvoir travailler à la maison, j’aimerai beaucoup pouvoir choisir mes horaires de travail et organiser mon temps en fonction. Un jour peut-être…
Merci pour ce billet très vrai, plein de fraicheur et plein d’humour (comme d’habitude) dans lequel je me suis retrouvée.
Lucie-Rose a écrit
Trois classes de maternelle mélangées !!! Les niveaux multiples en maternelle sont un plus parce que les enfants pleurent moins et que les plus grands entraînent les plus petits. Mais d’un autre côté, c’est parfois plus difficile pour les plus petits qui sont aussi les derniers arrivés de s’adapter quand les autres ont déjà pris leurs marques, leurs habitudes. Ça doit demander un gros travail d’équilibriste à la maîtresse ! Contente de voir en tout cas que ça se passe bien également pour ta Poupette !
sourismaman a écrit
et bien malgré un début un peu raide voilou des bonnes nouvelles 🙂 une fois que nos petits et nous, on est dans le rythme ça va mieux quand même, chacun trouve ses marques et puis tu as très géré cette première rentrée , toutes tes astuces sont ingénieuses et pleines d’amour, bisous
Lucie-Rose a écrit
Et oui, j’ai beaucoup repensé à ce que tu m’avais dit et finalement maintenant nous sommes sur les rails à peu près au timing que tu m’avais prédit. Merci pour tes encouragements de maman avisée ! Bisous
Madame a écrit
Le mien avait pleuré des semaines durant, je n’aurais pas écrire un billet enjoué de première rentrée réussie. idem nous avions cherché des solutions, astuces pour lui donner envie d’aller à l’école et de grandir. Pas facile!
Lucie-Rose a écrit
C’est déchirant de voir son enfant en grande détresse et il n’y a pas de solution miracle à ça. On a envie de le retirer de l’école, de le protéger, de le garder près de soi pour lui rendre son sourire même si on sait que ce ne serait pas lui rendre service…
Maman Clémentine a écrit
Comme toujours, tu arrives à me faire rire, tu écris tellement bien. En tout cas je suis heureuse de savoir que ça se passe plutôt bien pour ton lutin (ici on régresse avec l’apparition des pleurs mardi matin, j’ai peur pour demain) et qu’il veille au bon fonctionnement de ta mémoire. 🙂
Lucie-Rose a écrit
Ah oui maintenant que le crash est passé, je peux prendre du recul et en rire mais sur le moment, quelle grosse galère ! J’espère que Clémentine ne régresse pas, que c’était juste un petit coup de blues comme on en connait à tout âge… Courage !
WonderMômes a écrit
On s’y serait cru ! 😉 Super si maintenant il aime l’école 😉
Lucie-Rose a écrit
Que Lutin aime l’école… Quand j’y pense c’est quand même un petit peu exagéré… il continue à traîner les pieds les jours d’école mais et préfère le cocon familial. J’aurais donc dû écrire que Lutin « apprécie » l’école…