L’IEF : non merci, pas pour mon enfant ! Voici résumée en quelques mots ma réflexion sur l’instruction en famille (IEF) qui fait suite à un premier article sur le sujet. Certes, nous sommes tous remplis de bonnes intentions lorsqu’il s’agit de l’éducation de nos enfants. Mais le choix pédagogique de l’IEF tel que je l’ai vu présenté par nombre de ses adeptes me paraît, surtout pour les cycles supérieurs et sauf dans cas particuliers évoqués dans mon précédent billet, potentiellement priver le futur adulte de l’accès à certaines études supérieures qu’il pourrait un jour convoiter… Et compromettre l’avenir de mon enfant, ça jamais !
Le cas particulier de la maternelle
L’IEF en maternelle, pourquoi pas… Après tout l’instruction n’est pas obligatoire à cet âge et bien que mon petit garçon soit scolarisé, je contribue personnellement beaucoup à ses apprentissages ciblés (lettres, chiffres, graphisme, émotions, etc.) ou transversaux avec nos sorties culturelles, nos ateliers, nos lectures, nos jeux et nos voyages. C’est d’autant plus facile que le jeune enfant absorbe tout ce qui l’entoure et apprend naturellement d’un environnement galvanisant. J’aurais d’ailleurs pu être tentée d’accompagner mon enfant à temps plein dans ses premiers apprentissages si je n’avais pas trouvé une école privée à la fois stimulante et respectueuse de ses rythmes biologiques. La tentation serait devenue irrésistible si le projet de débuter la période d’instruction obligatoire à 3 ans avait été entériné parce qu’une telle mesure aurait compliqué les absences pour maladie ou fatigue (les plus petits ont des défenses immunitaires plus faibles que les autres) et qu’à cet âge, faire ponctuellement l’école buissonnière peut être enrichissant quand il s’agit par exemple de programmer un voyage à l’autre bout du monde.
Et si ce n’est pas mon choix, je comprends et respecte les arguments de certaines familles IEF comme celle de Sabine, dynamique youtubeuse plus connue sous le pseudo de Mme maman, quand elles envisagent de poursuivre l’école primaire à la maison après avoir su mettre en place un modèle d’instruction probant en maternelle. Encore faut-il un minimum de compétence car être parent n’est pas un gage de qualité en matière de pédagogie : savoir lire et écrire ne suffit pas, à mon sens, à enseigner le français correctement.
La socialisation mise à mal avec l’IEF ?
Pour autant, ne pas scolariser mon fils unique me donnerait le sentiment de le marginaliser et de le priver de relations sociales et de liens forts avec ses congénères, quand bien même il rencontre régulièrement d’autres enfants en dehors des bancs de la maternelle.
J’entends déjà les familles IEF se sentir agressées par ce qu’elles appellent un cliché et me rétorquer que leurs enfants ont la chance de ne pas être enfermés dans une classe, qu’ils côtoient des individus d’âges et d’horizons variés qui leur apprennent les codes de la société au travers d’activités extra-scolaires ou via leur réseau parental (voisinage, commerçants, famille, associations). Ces parents me répliqueront que la socialisation qui s’en suit est davantage transgénérationnelle, diverse et qualitative, ce qui rend leurs enfants plus sociables et matures que ceux qui se contentent de la même maîtresse et des mêmes camarades.
Si, en toute sincérité, je ne remets absolument pas en cause la socialisation de leurs enfants, ces parents semblent oublier que les enfants scolarisés ne sont pas enfermés 24h/24, que leur environnement n’est ni cloisonné, ni exclusif, et qu’ils bénéficient aussi du réseau social et des engagements de leurs parents. Pourtant, sans vouloir tomber dans la caricature, je pense que l’amitié reste généralement superficielle lorsque l’on retrouve une personne une fois de temps en temps alors que la vie d’écolier permet de tisser des liens particulièrement forts, ce que je trouve primordial pour mon enfant qui n’a pas la chance d’avoir une fratrie. Et puis les interactions entre enfants du même âge qui se comparent, chahutent, s’amusent, dissertent et refont le monde à leur manière sont importantes pour bien grandir, du moins c’est mon avis. Je ne tiens pas à priver mon enfant de ces années d’école dont je garde un doux souvenir encore aujourd’hui.
La qualité de l’instruction en famille pose parfois question
Je suis titulaire d’un bac+6 (doublé d’un bac+2 en histoire de l’art obtenu en marge de mes études officielles) et Chéri Chéri possède un bac+12. Nous avons donc théoriquement suffisamment de connaissances pour enseigner bon nombre de matières à notre enfant. Pourtant nous n’avons ni l’un, ni l’autre la prétention de pouvoir lui prodiguer nous-mêmes une instruction qui réponde aux critères d’exigences que nous nous sommes fixés pour lui. Il nous a semblé plus opportun de l’inscrire dans un établissement scolaire d’excellence entouré de professeurs compétents qui forment le raisonnement dans le cadre d’une socialisation choisie plutôt que de jouer aux précepteurs que nous ne sommes pas dans l’univers aseptisé de la famille.
Car trois fois non, je ne pense pas que l’enseignement soit instinctif, affectif et se limite à l’accompagnement de l’enfant dans des cours par correspondance ou dans ses découvertes autonomes comme le prônent les Unschoolers. Bien avant que Jules Ferry rende l’instruction obligatoire, les familles bourgeoises pratiquaient déjà l’enseignement classique à domicile et formaient des bataillons de petits notables polyvalents, cultivés et capables de raisonnements complexes. Oui mais voilà, pour obtenir ce niveau d’excellence, les enfants travaillaient avec ardeur pour apprendre, et pas de façon ludique, et les parents n’avaient pas la prétention d’enseigner eux-mêmes mais s’en remettaient à des précepteurs à temps plein, ce qui supposait une charge financière importante dont font l’économie beaucoup de familles IEF qui s’épanchent sur Internet.
Jouer n’est pas s’instruire…
Ainsi quand je lis (malheureusement pas que chez les unschoolers) qu’« il y a tellement de manières d’apprendre en s’amusant qu’il est dommage que pour beaucoup encore, l’apprentissage soit sérieux et sous la contrainte » j’ai juste envie de répondre qu’apprendre demande des efforts continus. C’est une discipline qui n’exclut pas les pauses jeux – je suis la première à penser que jouer est primordial dans la construction des enfants – mais qui n’en fait pas partie, sauf en maternelle : je ne suis pas de celles qui pensent qu’une séance de pâtisserie vaut bien une leçon d’arithmétique même si ça ne m’empêche pas de prendre beaucoup de plaisir à faire des gâteaux avec mon petit garçon et à lui faire compter les œufs nécessaires à la recette… Apprendre, ce n’est pas cueillir sans contrainte des connaissances vulgarisées à l’école de la vie ou trouver des enseignements au rabais en fouinant sur le web comme le prônent surtout les unschoolers.
Apprendre n’est pas pour autant une violence, c’est même une expérience plaisante au contraire – moi-même j’ai toujours aimé apprendre et continue encore à me cultiver avec envie – mais c’est une discipline stricte, une formation intellectuelle qui demande beaucoup de volonté pour aller vers des domaines qui ne sont pas forcément ceux qui ont notre prédilection mais restent nécessaires pour s’élever au dessus d’un savoir basique. Apprendre fait appel à la réflexion et va de paire avec la curiosité intellectuelle (je rejoints là les homeschoolers, tout arrive) sans laquelle tout effort est vain, que l’on soit scolarisé ou non d’ailleurs !
Des programmes qui me laissent dubitative
Peu de parents homeschoolers dont les enfants ne sont pas inscrits à des cours par correspondance comme le CNED par exemple (ou ne le sont que partiellement) s’attardent sur le contenu précis de leur enseignement. Pour autant, j’ai recueilli sur la toile quelques propos qui me laissent plus que perplexe. En voilà trois fidèlement retranscrits à la lettre près…
Témoignage n°1
« De plus en plus nous nous éloignons des programmes, même si nous gardons toujours un œil dessus, pour suivre nos centres d’intérêts propres. Nous pratiquons une pédagogie bien particulière à notre famille qui continue d’évoluer en fonction des évènements. »
Témoignage n°2
« L’instruction en famille, c’est une bonne occasion de sortir des schémas imposés de l’école pour mener une réflexion de fonds sur l’importance et l’utilité des apprentissages. En réalité, ce qui est vraiment important, ce n’est pas tellement de maitriser à fond le théorème de Pythagore ou de savoir factoriser une équation, mais plutôt de savoir adopter un véritable esprit mathématique […] Les programmes scolaires vous conduisent à des notions de mathématiques qui ne vous serviront jamais, de toute votre vie, sauf si vous prévoyez de construire des ponts ou de piloter des avions. Et dans ce cas, tablons que vous êtes un logico-mathématique, auquel cas ces notions seront extrêmement aisées à (r)attraper avant les épreuves du bac […] Comme pour toutes les matières, les mathématiques se prêtent aux approches originales et innovantes : romans sur fonds de mathématiques, vrais jeux, manipulation, Ipad […] Quelles compétences mathématiques sont réellement nécessaires ? Je crois que les compétences en arithmétique basique et algèbre simple sont très utiles pour, par exemple, comprendre l’évolution de son compte en banque, de sa consommation d’essence ou de calories. […] Je ne saurai trop encourager les parents d’enfants d’âge primaire à lâcher prise et à révéler les mathématiques de la vie quotidienne. Elles se logent dans la maison lorsque vous faites de la cuisine et en particulier de la pâtisserie, vous comparez, mesurez, comptez, divisez, multipliez, comprenez les notions de poids, de contenant et de contenance, de durée. C’est aussi le bon moment pour expliquer concrètement les fractions, la proportionnalité. Elles se logent dans les ateliers de bricolage ou de travaux manuels : c’est le bon moment pour comprendre et pratiquer le calcul des longueurs, aires, volumes. Elles se logent dans les magasins : Observer et participer aux achats, calculer comme dépenser son argent de poche permet de faire aussi des mathématiques concrètes, souvent mentales. […] N’oublions pas, last but not least, les leçons de maths en vidéo qui fleurissent aujourd’hui sur le web.»
Témoignage n°3
« En maths, j’utilise des manuels scolaires achetés en librairie. J’ai réussi à suivre comme cela jusqu’en 4ème, quoiqu’en peinant sur certains chapitres de géométrie. Mais je suis contente d’avoir effectuer ma remise à niveau jusque là ! (lol !!). Pour la 3ème et ensuite, comme il y a le brevet puis le Bac, je sollicite une aide extérieure. […] En sciences, c’est un peu différent. Cette matière n’est pas contrôlée dans l’académie dont je dépends, nous ne sommes pas scientifiques pour 2 sous, donc j’ai tout simplement laissé tomber de la 6ème à la 4ème inclue. Des lectures de revues adaptées, des DVD pris à la bibliothèque et Maxicours me semblent suffisant pour assurer le minimum de culture générale en la matière. A partir de la 3ème, on reprend le manuel scolaire, toujours selon les mêmes critères, et les filles s’en sont toujours bien sorties, motivées par la perspective du Brevet et intéressées par cette matière qu’elles (re)découvrent. Le chapitre sur l’évolution, je l’élimine ou me contente de le leur faire lire et d’en parler un peu avec elle. Je suis désolée, mais faire apprendre des inepties à mes enfants n’est pas dans mes capacités. Pour le lycée, aucune ne s’est pour le moment engagée dans un Bac S donc je n’ai pas eu à gérer mes incompétences scientifiques, mais je sais que Dieu les comblera d’une manière ou d’une autre si le cas se présentait. Ceci n’est en tous les cas pas un motif de rescolarisation pour moi. Il existe toujours des solutions (autres que le CNED , je précise, il est exclu d’office car trop cher pour notre budget). »
Ces propos – même si je suppose qu’ils ne représentent qu’une minorité des IEF – m’effraient ! J’ai envie de répondre à ces parents que j’estime trop la valeur de l’instruction pour me contenter de bricolages pédagogiques à ma sauce parentale qui vulgarisent la connaissance ordinaire au prétexte que les programmes scolaires classiques sont appauvris, orientés ou pas utiles. Après tout, scolariser son enfant, ce n’est pas l’abandonner à une institution : j’ai bien l’intention de suivre de près la scolarité de mon fils et nous approfondirons ensemble les sujets que j’estime traités trop superficiellement ou si mon enfant m’en fait la demande ou encore s’il est en difficulté. Et c’est bien là mon rôle de parent ! Et puis avec de tels propos, oublions tout de suite le bac S (option maths / physique) et les classes préparatoires aux grandes écoles : j’ai fait les deux, et j’affirme que cela n’aurait pas été possible sans avoir ingurgité auparavant ces fameuses « notions abstraites » car n’en déplaise à ces parents, il y a des matières qu’on ne peut enseigner sans en être spécialiste !
L’IEF version cours par correspondance ne vaut pas un bon professeur
C’est vrai qu’il y a aussi un grand nombre de familles IEF qui suivent scrupuleusement les programmes de l’Education Nationale via les cours par correspondance agréés du CNED ou qui cherchent une qualité d’enseignement supérieure à celle proposée par l’Education Nationale via les cours Legendre, Hattemer ou Saint-Anne (pour ne citer qu’eux). Mais encore une fois, je ne vois pas l’intérêt de cette pratique en dehors des cas particuliers que j’évoquais dans mon précédent article. Un cours par correspondance ne remplacera jamais la présence d’un professeur compétent dans son domaine et averti, capable de former le raisonnement de l’enfant, de déceler les difficultés latentes et de tenter d’y remédier avec l’aide des parents.
Et que dire de l’enseignement des langues : qui va corriger la prononciation ? Qui va formater l’oreille ? Qui va pointer les subtilités propres à une langue ? Sûrement pas un manuel ou une vidéo. De temps à autre, je parle anglais et surtout italien à mon fils habitué à m’entendre converser dans ces deux langues au téléphone ou pendant nos voyages. A la maison, il est d’ailleurs plutôt bien immergé dans la culture italienne. Il écoute régulièrement des comptines étrangères et visionne des chansons animées anglaises ou italiennes. Souvent, il me demande l’équivalent en italien de mots, expressions ou même phrases françaises. Il est d’autant plus demandeur que depuis quelques temps, il est à la fois conscient et frustré de la barrière de la langue qui s’invite lorsqu’il rencontre des congénères étrangers avec lesquels il s’amuse. Mais si je pense avoir réussi à le sensibiliser aux langues étrangères, c’est accompagné d’un véritable professeur de langues qu’il apprendra réellement l’anglais et pas dans des supports de cours par correspondance.
D’autres choix pour satisfaire mes exigences parentales en matière d’instruction
L’école privée comme alternative
Je vous l’accorde, tous les enfants n’ont pas les mêmes facultés d’apprentissage, ni les mêmes envies ou prédispositions, et comme l’instruction collective nie a priori l’enfant dans sa différence, elle est fondamentalement contre nature (d’où une fois encore mon indulgence pour les cas particuliers d’IEF que j’évoquais dans mon précédent article).
L’une des missions nobles de l’école publique étant d’aider particulièrement les enfants dont les parents n’ont pas l’envie, le temps ou les capacités nécessaires pour encourager l’instruction de leurs progéniture, il y a une certaine violence à réunir dans une même classe et sur un même programme des enfants dont la curiosité bouillonnante et l’envie d’apprendre est portée par un environnement familial culturellement riche et des enfants en grande difficulté scolaire et qui ne sont pas aidés par leur environnement familial. C’est frustrant pour les premiers et décourageant et humiliant pour les seconds, sauf à appauvrir les contenus dédits enseignements pour permettre l’instruction de masse et donc l’égalité des chances (le fameux collège unique). C’est, en autres, cette réflexion qui nous a tournés vers un établissement privé sélectif (bien que sous contrat avec l’Etat) qui place la formation intellectuelle et l’accès au savoir et à la culture devant la mission sociale de l’école. Dans l’établissement de mon fils, le corps enseignant est respecté autant par les élèves que par les parents, les enfants ont de véritables référents à l’école comme à la maison, qui leur apprennent à apprendre et à aimer apprendre. Alors même si je suis consciente que notre démarche est un peu égoïste, nous offrons là une véritable chance à notre enfant de ne pas pâtir des inégalités scolaires (notre choix pour l’école privé, j’en parle ici).
L’école n’est pas incompatible avec l’instruction en famille
Je considère l’école comme une sous-classe de l’éducation qui commence d’abord par la famille et sa culture propre. L’un n’interdit donc pas l’autre : même si mon enfant est scolarisé, l’école ne m’empêche pas de l’instruire et de l’éduquer par ailleurs en lui apportant une richesse culturelle supplémentaire.
A l’école l’échange et la confrontation avec d’autres individus de son âge, qui feront de mon enfant un citoyen averti dans un monde qui n’est pas tout rose. A l’école encore l’acquisition d’un socle de compétences qui lui permettra plus tard de choisir sa voie sans être entravé par des lacunes dans telle ou telle discipline. A la famille, la transmission informelle du savoir sans contraintes, le partage bienveillant sans compétition ou évaluation et le soutien scolaire. Car dans le cadre de la famille, le terreau le plus propice aux passations de savoir-faire et de savoir-être passe avant tout par la curiosité de l’enfant et la passion comme la disponibilité de l’adulte.
Certes la vie hors des bancs de l’école est colorée et passionnante mais je ne me sens pas coupable d’avoir scolarisé mon enfant. En tant que maman attentive à l’éducation de son enfant, je porte ma part d’IEF et ce ne sont pas les 4 jours d’école (24 heures de cours) par semaine durant en gros 36 semaines qui empêcheront mon enfant de jouer et de s’épanouir en famille ou dans des activités extra-scolaires. De l’école primaire au lycée, mes « devoirs » ont toujours été bouclés suffisamment vite et bien pour me laisser libre de voir mes amis, jouer, faire du sport, des activités artistiques ou culturelles, lire ou me promener au gré des sorties familiales, tricotant ainsi le socle de mes futures passions. Je n’envisage d’ailleurs pas autrement la petite vie de mon enfant…
Pour conclure au terme de mes deux articles, je dirais que si l’instruction en famille me semble être une alternative précieuse pour préserver l’instruction de certains enfants incompatibles avec le système scolaire classique, cette pratique ouverte à tous n’est pas exempt de dérives potentiellement dangereuses pour l’enfant (d’où l’importance à mon sens des contrôles des familles pratiquant l’IEF). Et en ce qui me concerne, en tant que tant que maman très attentive à l’éducation de son enfant, j’estime apporter mon lot d’IEF à sa construction intellectuelle. Mais tant que l’école ne sera pas une prison pour mon fils, tant qu’elle lui apportera du temps d’enrichissement supplémentaire plutôt que du temps de souffrance, elle restera mon premier choix pour lui garantir les meilleures chances d’avoir une place dans la voie professionnelle qu’il choisira plus tard.
Reb a écrit
Ca m’aurais certainement plut l’IEF mais je sais que je me serais éloigner des programmes et que je n’aurais pas forcement eu toujours les bons mots pour expliquer aux enfants
Lucie-Rose a écrit
Console-toi, je suis sûre que tu as aussi ta part d’IEF malgré la scolarisation de tes enfants…
mamalulu a écrit
Sans être une partisante de l’IEF , j’ai du déscolariser mon fils ainé dés le 2ème trimestre de sa 5ème jusqu’au brevet des collège en fin de 3ème… choix cornélien , un enfant « atypique » dans ses relations sociales avec sa tranche d’âge , harcelé …moqué…frappé …depuis la maternelle , jusqu’à la fameuse phobie scolaire qui a nécessité une hospitalisation d’une semaine ( asthme et anorexie du à l’anxiété ) … une psychiatre qui l’a alors rencontré nous a froidement annoncé qu’à moins de le retirer du système scolaire ,il choisirai une corde comme échappatoire !
Il n’est pas retourné au collège ,nous avons suivi les programmes , il a retrouvé sa confiance en lui et ses problèmes de santé liés à son anxiété ont disparu ! j’ai découvert un enfant épanoui , qui s’est investi dans ses études ,qui avait un sacré sens de l’humour ! heureux,enfin !!!
Mais ne nous voilons pas la face , se fut difficile de concilier parent/professeur , il y a fallu jongler avec mon emploi du temps , il est notre ainé mais nous avons 5 enfants , la petite dernière est née durant cette période…
Il a obtenu son brevet des collèges et sa place dans la filière qu’il souhaitait , un bac pro … sa 1ère année de lycée se termine , il a eu les félicitations à chaque trimestre , s’est fait un groupe d’amis et veut devenir ingénieur …
Actuellement son frère et sa soeur sont au collège …sans difficultés pour eux,c’est un soulagement! mais notre fils de 5 ans ,en 2ème année de maternelle semble affronter les mêmes difficultés que notre ainé …alors IEF l’année prochaine pour lui ? peut-être … tout le monde ne peut pas se permettre financièrement une inscription dans une école privée adaptée aux difficultés de son enfant , si l’instruction en famille est la solution pour rendre le sourire à mon fils , nous n’hésiterons pas !
Lucie-Rose a écrit
Merci pour ce long témoignage ! Effectivement il y a des situations où l’IEF peut sauver la scolarité et donc l’avenir d’un enfant. Je ne me suis pas étendue que le sujet, préférant mettre en lumière les autres démarches qui constituent le gros des familles IEF car j’avais déjà développé l’argument dans mon précédent billet sur l’IEF ici : http://mamanraconte.fr/2016/11/instruction-en-famille-partie1/. J’aurais sans doute eu la même réaction si mon enfant avait présenté les même symptômes et j’admire ces parents qui ne lâchent rien pour offrir un avenir à leur enfant malgré les difficultés. Dans ces cas particuliers, l’IEF n’est pas ou un choix ou une simple vision pédagogique, c’est juste la seule solution envisageable.
Ingrid85000 a écrit
Quand on vous lit, on sent une sacrée méconnaissance des cours par correspondance et du niveau scolaire dans les écoles. En tant qu’enseignante, je connais les deux ! Et les programmes de 2016 sont d’une telle ineptie qu’à part le CNED, tous les CPC font mieux. Une étude montre que les enfants scolarisée en famille sont d’un bien meilleur niveau ! Allez voir l’article » Le niveau des enfants qui font l’instruction en famille » !
Lucie-Rose a écrit
Je ne nie pas que les cours par correspondance puissent être de qualité : j’ai passé mon Deug histoire de l’art par correspondance en parallèle de mes études officielles et j’ai perçu une exigence dans les cours prodigués identique à celle de mes autres études. Cependant, selon mes recherches (non exhaustives je vous l’accorde), toutes les familles qui se revendiquent IEF ne font pas forcément appel à des CPC de qualité soit par conviction (unschooling pur et dur), soit par manque de moyens : l’IEF a un coût que tout le monde ne peut ou ne veut pas assumer. C’est bien là à mon sens les principales limites et dérives de l’IEF…
Je regrette comme vous le nivellement par le bas des programmes scolaires dont le collège unique a été un exemple flagrant : voilà une chose qui horripile au plus haut point mais mon choix a été de miser sur un établissement scolaire privé d’excellence plutôt que sur l’IEF. Habitant sur Lyon, c’est évidemment plus facile à trouver que dans d’autres secteurs géographiques. Tout en respectant les basiques des programmes officiels, les apprentissages sont du coup plus approfondis et répondent aux exigences des enfants et de leur parents (sachant que ces enfants ont reçu une éducation et ont des expériences de vies assez similaires du fait de profils familiaux et d’appartenance à des catégories sociaux-professionnelles similaires).
Uyttersprot Audrey a écrit
Maman d’un eip harcelé non pris en charge par l’éducation nationale nous avons essayé de maintenir notre fils dans la scolarité jusqu’en 6ème… Avec le manque de considération (pas de tdah avéré donc pas d’aménagement) et les passe droit mon fils Premier de sa classe avec un an d’avance s’est vu refuser la classe bilingue… Comment auriez vous reagi sans école privée à proximité ? Nous ne sommes absolument pas adeptes de l’informel mais impossible d’avoir des cpc réellement adaptés à sa façon de travailler. C’est donc moi (bac +5 informatique, ancienne chef de projet et formatrice) qui me charge de préparer ses cours à partir de manuels scolaires et du programme… Je ne dis pas que je sais tout mais après un an en ief suite à notre contrôle mi juin dernier mon fils avait dépassé tous les attendus de fin de cycle 3 alors qu’en début d’année j’avais constaté de grosses lacunes… Et pourtant j’accompagnais mon fils depuis son entrée en maternelle… Certes vous faites volontairement un cas à part des cas particuliers comme mon fils ou les autistes ou les enfants qui ont besoin d’une scolarité adaptée (musique, sport) mais penchez vous un peu sur le niveau de l’école publique et vous comprendrez peut être mieux certaines démarches… L’ief ça n’est pas que des gens qui fonctionnent en informel… Et vous ne pouvez pas généraliser l’ief à ceux qui parlent le plus sur le net… Les autres n’ont pas forcément le temps…
Lucie-Rose a écrit
Effectivement votre fils fait partie des « cas à part » que j’évoque car, sauf à le scolariser dans un établissement spécialisé pour IEP (ils existent mais restent trop peu répandus et très chers), l’IEF peut être l’unique moyen de sauver sa scolarité. Cette situation me parle d’autant plus que moi aussi j’ai un petit zèbre à la maison que je surveille comme le lait sur le feu étant consciente des problèmes que peuvent poser cette « différence » mais j’ai la chance que, pour le moment, tout se passe bien. Je ne remets pas non plus en cause votre analyse sur le bas niveau de l’école publique que je suis la première à déplorer et que je tiens à tenir éloignée de mon fils. Et enfin, même si je suis d’accord avec vous sur le fait que l’IEF ce n’est pas que des gens qui fonctionnent en informel, d’autres familles (peut-être effectivement celles qui s’épanchent le plus sur le web) ont une pratique de l’IEF qui personnellement me choque. Mon intention n’était pas de généraliser l’IEF à ce modèle qui me parait dangereux mais justement de souligner les dérives qui, si elles ne concernent pas tout le monde, existent bel et bien…
Paq a écrit
Je comprend et j’admire votre superbe suivi après école de votre loulou…(peu de parents continuent d’instruire en dehors de l’école….
Mais je pense que tous vos arguments sont des jugements à, opinions et non vécus par dessous tout qui sont pour moi totalement faux…
Après je comprends votre divergence d’opinion avec la mienne mais vous êtes tellement loin du compte sur les a priori de l’ief…
Lucie-Rose a écrit
Merci pour votre commentaire ! Effectivement si j’ai ma part d’ief, je ne fais pas partie des familles ief et à ce titre, je ne peux témoigner d’un vécu en tant que famille ief. Mais encore une fois, mon intention n’est pas de généraliser l’ief aux cas que je dénonce mais de souligner les dérives d’une pratique qui, même si elles sont confinées à une minorité de familles ief, existent bel et bien. Des pratiques qui me semblent d’autant plus dangereuses que ces familles là ne sont pas avares en conseils ! Et encore, pour ne pas polémiquer justement, je n’ai pas été jusqu’à relever les cas des familles dont les pratiques ont été condamnées par la justice suite à des inspections…
Sophie a écrit
Le fait d’avoir un bac + 70 ne certifie en aucun cas de capacité. Il montre que vous avez su rentrer dans un certain moule. On ne parle ni d’intelligence ni de rien d’autre.
L’Ief, c’est se décentrer de soi… et accepter que l’enfant soit ce qu’il soit, surtout heureux et respecte.
Vous jugez sans connaître…
Quel dommage…
Lucie-Rose a écrit
C’est vrai que la réussite scolaire implique de savoir se fondre dans un moule, tout comme la réussite en entreprise d’ailleurs (se fondre dans le moule pour mieux en tirer partie et se différencier). Je ne suis en revanche pas d’accord avec votre analyse sur la déconnexion entre intelligence (dans ses différentes formes) et la réussite scolaire ou plus tard dans les études. La douance permet de faire un tri entre les individus. Et si je ne remets pas en cause votre vision de l’ief, j’en dénonce les dérives comme vous-même dénoncez certainement les lacunes de l’école publique.
rodolphe a écrit
Ecrire un tel article c’est bien mais il serait bon de s’informer un peu plus. L’ief sans CPC permet tout à fait l’entrée dans de grandes écoles pour de nombreux élèves issus de l’ief. Lorsqu’on pratique l’ief en utilisant la façon formelle et pas en informel le niveau est toujours supérieur aux élèves issus du système scolaire 😉 . Je connais plusieurs enfants ayant pratiqué l’ief jusqu’au lycée qui sont inscrits dans des écoles supérieures prestigieuses. (pour un tel article il aurait été bon de s’informer auprès de ces écoles )Ce n’est pas parce que vous ne vous sentez pas capable de faire l’ief que nombre de parents n’ont pas cette capacité. (même s’ils n’ont pas bac +6 ou +12)
Lucie-Rose a écrit
Je ne doute pas de la véracité de vos propos (sachant notamment qu’un certain nombre d’IEP sont éduqués en IEF) mais de votre côté admettez que l’IEF a aussi des dérives et ce sont elles que j’ai d’abord voulu souligner…
Marine a écrit
Je pense que lire des témoignages sur des groupes Facebook IEF ne signifie pas pour autant qu’on comprend ce monde et son fonctionnement.
J’ai été à l’école de la maternelle à la fac. J’ai donc suivi tout les programmes scolaires. J’étais (et je suis) une bonne élève (malgré mon faible niveau en orthographe qui transparaîtra peut être dans ce commentaire…).
Est ce que ça a fait de moi une personne « sociable » et « épanouie » ? Non. Je n’ai pas un bon souvenir des années de primaires et de collège, c’était plutôt une contrainte, et j’aurais préféré être chez moi plutôt que toujours cataloguée comme « la fille bizarre ».
Alors pour mes enfants j’ai stoppé l’école dès que ça a commencé à dérapé. Parce que oui, je n’ai pas les moyens financiers de payer une super école privé respectueuse des rythme biologique ni un collège privé (pour ne pas mélanger les « bons » élèves avec les plus démunis ? C’est ce que laisse transparaître votre article…).
Je n’ai pas un diplôme de prof, j’ai une licence en droit et j’aurais bientôt un Master. Et comme vous j’ai un diplôme en histoire de l’art… Et j’aurais été capable d’enseigner mes enfants même sans tout cela. Ce n’est pas une question de connaissance mais surtout une façon d’emmener les connaissances.
Vous parler d’anglais et de prononciation… vous avez déjà suivi les cours d’anglais en primaire et au collège en école publique ? A votre avis pourquoi en France les gens ne parlent que très peu anglais ?
L’école publique à de graves lacunes. Et que mon enfant puisse jouer et « tisser des liens forts » ne veut pas dire que l’école lui donnera le bagage nécessaire pour taper à la porte de bonnes écoles après le bac.
Alors oui l’IEF se présente dès lors comme une exellente alternative…
Sans parler des cas de plus en plus critique de phobies scolaires, harcèlement, ect…
Nous n’avons pas tous la chance de pouvoir inscrire nos enfants dans le privé…
Lucie-Rose a écrit
Effectivement, j’ai la chance de pouvoir scolariser mon fils dans un établissement privé qui prend en compte les particularités de chaque enfant depuis la maternelle. Oui il poursuivra sa scolarité dans un collège privé qui sélectionne ses élèves et tant pis si ce n’est pas politiquement correct et si cette démarche parait égoïste. Et oui, il apprend l’anglais hors des murs de son école une fois encore via une immersion dans des « cours-jeux-activités » dans un organisme privé parce que le bilinguisme ne s’acquiert pas dans une classe de 25 enfants. Donc oui, je n’ai pas besoin d’avoir recours à l’ief pour combler mes attentes en terme d’instruction. Et si je ne remets pas en cause les démarches de familles qui se tournent vers l’ief, ayant d’ailleurs dressé une liste non exhaustive des cas où l’ief peut même sauver une scolarité, il n’en reste pas moins que cette pratique a aussi des dérives que j’ai voulu dénoncer (et encore sans aller jusqu’au bout de la démarche ayant renoncé à aborder des cas trop polémiques…)
Lana a écrit
Recapitulons donc: vous donnez votre avis que personne ne vous demande, sur un sujet que vous ne connaissez que de l’extérieur, est-ce bien cela?
Je retiens énormément de « je » dans vitrée article. Pensez-vpus donc que votre expérience devrait être un modèle pour tout un chacun? Pour qu’elle raison?
Enfin, vous parlez d’une « école d’excellence » pour vos enfants, j’en déduis qu’ils ne sont pas scolarisés dans l’établissement du quartier (populaire)?
Ce qui transpire de votre article c’est surtout beaucoup de suffisance… et une vision très tronquées des réalités qui ne sont pas les vôtres.
Lana a écrit
Je suis désolée pour les fautes de frappe, j’écris à partir d’un téléphone qui corrigé sans mon consentement.
Lucie-Rose a écrit
Et oui, je donne mon avis même si vous ne me le demandez pas ! C’est d’ailleurs souvent ce qui arrive dans un blog, et aussi dans les articles d’opinion, à la tv, à la radio, dans les réseaux sociaux, bref un peu partout dans les médias… Et si je parle à la première personne, c’est parce que je pars de ma propre expérience et pas de celle du voisin. Pourquoi aborder le sujet ? Parce ce qu’étant la maman d’un petit zèbre, la question de l’ief m’a interpellée à un moment et que, si nous avons fait d’autres choix, c’est avec un intérêt certain que j’avais songé à ce type d’instruction. Je vous confirme aussi que mon enfant est scolarisé dans le privé et non dans le publique, peut-être pour les mêmes raisons qui vous poussent à préférer l’ief à l’école de la république. Et donc ? Si la suffisance consiste à afficher sa réussite scolaire ou à renier l’école publique pour son enfant tout en réclamant pour lui un établissement d’excellence, c’est à mon avis un reproche bien franco-français qui classe ces propos dans le clan du « politiquement incorrect » au même titre que la réussite professionnelle, l’argent, etc. Enfin si les dérives que je décris ne sont pas votre réalité, ce que je ne me permettrai pas de juger ne vous connaissant pas, elles existent quand même et les nier ne rend pas service à votre cause.
Lana a écrit
… Enfin, je me permets encore une remarque: vos enfants doivent être très jeunes, car votre vision de ce qu’est un professeur est empreinte d’un idéal qui ne reflète en rien la réalité sur le terrain: savez-vous que la plupart des professeurs, en particulier dans les établissements privés, ne sont pas formés à la pédagogie à proprement parler? Que lorsque l’on pratique des cours de langue dans une classe de 30, il est illusoire de croire que le professeur, même motivé, puisse indiquer à chacun les subtilités de sa matière? Que la « socialisation » dans la cour d’école est souvent une souffrance?
Et aussi, avez-vous songé à demander l’autorisation de publier sur votre blog des messages que vous avez pu lire sur divers groupes? Les donner en exemple sur votre blog sans avoir pris la peine d’informer les auteurs est au mieux irrespectueux et au pire illegal.
Bref, voilà un article bien long sur un sujet que de toute évidence vous ne maîtrisez pas dont le ton général manque cruellement d’humilité et d’ouverture d’esprit: la preuve flagrante que l’instruction et l’intelligence sont deux choses bien distinctes 😉
Lucie-Rose a écrit
Oui mon enfant est jeune et pour le moment, je n’ai que des éloges à l’adresse de ses institutrices. Je connais aussi la souffrance des cours de recréation qui peut même se transformer en phobie scolaire mais tant que mon fils n’en souffre pas et que la récréation reste pour lui une source de joie et de défoulement avec ses copains, je n’y vois rien à redire. Et concernant l’anglais, j’ai conscience de la difficulté d’apprendre une langue dans une classe, d’où le fait que mon enfant pratique l’anglais dans une autre structure bilingue pour palier cette faiblesse.
Concernant les autorisations, je n’en ai pas besoin à partir du moment où ce que je reproduis est divulgué publiquement sur la toile. J’aurais pu mettre les liens vers les personnes citées mais, étant donné que ces commentaires ne sont pas en leur faveur, l’anonymat me parait plus respectueux que la dénonciation, l’idée n’étant pas de m’attaquer à des personnes en particulier mais à des pratiques que je trouve plus que limites.
Enfin, je vous laisse juge de votre dernière phrase que je préfère ne pas commenter…
INAYA a écrit
que faire quand les écoles de quartiers ne proposent qu’un enseignement de bas niveau. Parce qu’on dit bien que les programmes ont changé, mais quand on voit qu’en classe les enfants ne voient même pas ce qu’ils sont censés voir dans l’année, on a pu vraiment le choix si on veut qu’ils aient un enseignement valable.
Je commence l’ief cette année, pour ces raisons, raz le bol d’être frustrée tous les ans. Comme dit le corps enseignant on s’adapte aux publics.Sauf que tous les enfants ne sont pas en difficultés. Si ma fille a envie de prendre un tgv je ne vois pas pourquoi elle devrait attendre la locomative. S i j’avais les moyens je pense que j’aurais choisi aussi une école d’excellence, mais faut l’avouer , avec trois enfants c’est difficilement envisageable. On essaie de faire au mieux pour leurs futurs, ensuite on verra, si je sens que je ne peux plus assurer alors ils retourneront à l’école. Ils est hors de question de gâcher leurs avenirs.
Lucie-Rose a écrit
Que dire de plus que je comprends votre démarche et ferais la même chose à votre place ! Merci pour votre témoignage : nous avons la même analyse de l’école publique et y répondons différemment. Pour votre information, sachez juste que certaines écoles privées collectent aussi des fonds auprès des familles des enfants scolarisés afin de pouvoir accueillir des enfants « méritants » de familles en difficulté financière.
Stephanie a écrit
Il faut quand même que quelqu’un vous dise que ce que vous nommez les « dérives « conduit surtout vers une vie épanouie , riche et passionnée (à lire pour les personnes intéressée « jouer » d’André Stern ) .
Puisqu’à priori il est important pour vous de montrer ses titres , j’ai également un bac +6 , je suis dentiste.
Il y a bien une incompréhension en effet et le fossé est tellement grand que je n’esserai même pas de le combler.
L’élitisme n’ai pas, selon moi, une voie privilégiée vers le bonheur, et pour ma part plus que tout c’est cela que je souhaite pour mon enfant.