Aujourd’hui, pour l’émission « ça casse des briques » de ma copi-net Maman Clémentine, j’ai décidé de vous faire rêver en vous racontant une incroyable Success Story à la façon DUPLO. Ils sont visionnaires, autodidactes, besogneux mais ils n’ont jamais mis les pieds dans une école hôtelière et ça se voit. Et pourtant ils ont fait fortune dans la restauration. Découvrons ensemble la fabuleuse histoire des propriétaires de l’emblématique « Grangère de la Table », le meilleur, que dis-je le meilleur, l’unique restaurant jamais imaginé à DUPLO Ville.
Tout a commencé par une rencontre fortuite à la station-service. Une belle histoire… Il montait là haut vers le brouillard, elle descendait dans le midi (et non je ne suis pas fan de chansons ringardes). Bref, deux véhicules assoiffés d’or noir, deux inconnus face à face, aux pompes à essence numéro 1 et 2 pour être exacte, un pantalon rose face à un pantalon bleu. Voilà comment Cupidon a frappé Nestor, le brun ténébreux et Anita, la belle blonde venue des pays froids. Quel farceur ce dieu romain toujours prêt à refourguer son romantisme, même au milieu des effluves de carburants…
Et c’est aspergé d’essence (vous aviez quand même bien remarqué que Anita visait mieux son voisin que le réservoir de sa décapotable) que Nestor déclarera sa flamme à son âme sœur au moins deux minutes plus tard. Scellant leur amour autour d’un jus d’orange, le nouveau couple devient inséparable. Désormais les tourtereaux souhaitent s’établir professionnellement avant de fonder une famille, ce qu’ils vont faire avec une facilité déconcertante…
Nestor est volontaire et débrouillard. Anita a le sens des affaires. C’est en observant le costume greffé sur son amoureux que la jeune femme suggère d’ouvrir un café. Logique me direz-vous car avec cet accoutrement, les opportunités de carrière sont quand même bien réduites entre croupier, majordome du capitaine Haddock, marchand de primeurs ou danseur viennois. Ah si, on pourrait aussi rajouter mannequin publicitaire pour une marque de dentifrice grâce à ce large sourire diamanté mais enfin, ils sont nombreux les DUPLO à pouvoir prétendre à ce job.
Ce choix se révèlera vite juteux mais avant de pouvoir tenir un café, encore faut-il obtenir une licence IV construire ledit commerce. Un long travail, minutieux, harassant. Briques après briques, minutes après minutes, Nestor construit le rêve de sa femme, dans un subtil camaïeux de rose et de bleu, comme un écho à leurs pantalons leur amour.
Stratégique, le couple décide de construire son café près d’une attraction culturelle de première envergure à DUPLO Ville, à savoir la sculpture très colorée d’un artiste contemporain dénommé Lutin.
Le proverbe latin affirme que Rome ne s’est pas faite en un jour. Et bien le bistrot de nos deux amants non plus ! Le premier café de Nestor et Anita, avec ses sensuelles formes ondulantes et sphériques, s’inspire très approximativement du palais bulles du couturier Pierre Cardin. Si cette architecture sixties fait écho à l’extraordinaire sculpture contemporaine de Lutin, elle s’avère pourtant peu pratique d’un point de vue commercial (pas de place pour la caisse, pas de chaises et de tables pour inciter le client à consommer plus, pas d’affichage du menu, etc.).
Avec ses premiers revenus, le couple de choc va donc s’équiper et transformer sa « paillote » en véritable café équipé d’une caisse enregistreuse, d’une enseigne, d’un distributeur de jus d’orange, d’une carte… Et Anita de s’assoir sur sa cagnotte au cas où Lutin aurait la mauvaise idée de récupérer cette brique d’argent durement acquise pour la placer au sommet de sa sculpture.
Lutin, cet éminent architecte des temps modernes, s’est d’ailleurs invité dans le monde DUPLO en offrant gracieusement son aide pour construire un café d’un genre nouveau (photo d’archive).
Pas très convaincus, Nestor et Anita ont attendu la sieste de l’Artiste pour revenir à quelque chose de plus… De moins… Enfin, je suis sûre que nous nous comprenons… Ils en ont également profité pour agrémenter leur café de ces petits riens qui font toute la différence comme par exemple installer un parasol ou encore proposer aux clients du pain tout chaud à peine sorti du four. Mais ce qui n’aura sans doute pas manqué d’attirer votre attention, c’est cette petite fille à moitié engloutie par un crocodile. Ursula, la fillette est le fruit des amours de Nestor et Anita. Quant au crocodile, ben je ne sais toujours pas ce qu’il fait là. Il rôde constamment autour du café, mange régulièrement Ursula qui tel le phœnix renaît ensuite de ses cendres. Bon, on a pas bien le choix de l’inclure dans le scénario. Il fait partie des squatteurs imposés par Lutin dans ce café et comme ces jouets sont à lui, rien qu’à lui, on fait avec…
L’histoire aurait pu s’arrêter là : un café, une famille heureuse, un crocodile pour animal de compagnie. Mais le véritable coup de génie de Nestor et Anita vient de la transformation radicale du café en véritable restaurant. Très tôt, il ont compris que les DUPLO sont gourmands. Alors plutôt que de se contenter d’un simple café sous prétexte que les DUPLO sont de grossiers jouets 1er âge limités en petits accessoires contrairement aux LEGO, ils ont ouvert le premier restaurant de l’histoire des DUPLO. En tant que grand seigneur féodal régnant sur tout ce petit monde, Lutin a nommé cet établissement « La Grangère de la Table ». Ne me demandez pas d’où vient ce nom bizarre sorti de l’imagination débridée de mon loulou…
Le restaurant est désormais clos. Il a augmenté le nombre de couverts, dispose d’un coin sanitaire, d’un four à pizzas, d’une chambre froide accessible via une échelle, d’une gamelle d’eau pour les chiens de passage. Une sono diffuse de la musique lounge tandis qu’un peu de verdure agrémente la décoration.
La carte est légère et raffinée du point de vue de Lutin (gâteaux, sandwichs, pizzas, saucisses, jus de fruits, saucisson) et parfois aussi de mon point de vue (volaille de Bresse, steak d’autruche, tartare de bœuf ou bar de mer). Le succès est au rendez-vous ! Voilà donc l’endroit à la mode où il faut voir et être vu. Cette file d’attente pour pénétrer le cœur de la gastronomie en plastique, c’est mon Dieu, du jamais vu sauf à l’aéroport. Le tout DUPLO Ville s’y presse et les fins connaisseurs reconnaîtront quelques illustres figures comme Madame B. et son pilote, la bande de médecins rigolos ou encore cette famille qui s’est agrandie depuis ses dernières vacances.
La formule marche tellement bien que Nestor et Anita ont dû embaucher du personnel supplémentaire. Un ancien homme à tout faire, reconverti en chauffeur-livreur depuis sa dépression et répondant au doux nom de Marcel, est désormais en charge du réapprovisionnement de la chambre froide.
Nestor s’éclate dans le service virevoltant entre les tables tandis qu’Anita qui ne quitte jamais la caisse, pose de doux regards sur son magot sa petite fille. La jolie Ursula, justement, a changé d’animal de compagnie, passant du crocodile à la tortue afin de ne pas effrayer la clientèle qui attend patiemment de rentrer (enfin ça c’est pour le shooting photos parce qu’en vrai, c’est statu quo).
J’oubliais, le restaurant a bien failli fermer par arrêté préfectoral suite à un dépôt de plainte pour raisons sanitaires. Ben oui, Lutin se servait de la poubelle située près du lavabo comme d’un siège de toilettes bien que l’ensemble ne soit pas clos de mur. Un spectacle affligeant pour les convives et un manque d’hygiène disait-on… D’autant que Lutin bruitait avec plaisir les actions laxatives de ses petits DUPLO à coups de pisssse et de schplok. Vous remarquerez au passage que j’ai pris un malin plaisir à photographier le beau gosse de la bande DUPLO… Ca casse le mythe hein ? Mais tout ça, c’était il y a 3 semaines. Depuis tout est rentré dans l’ordre puisque désormais les DUPLO se soulagent à la station-service voisine.
Et maintenant, pour le fun, voici à quoi ressemblait « La Grangère de la Table » juste avant que je remette tout en ordre pour le shooting photos.
.Derrière « La Grangère de la Table » se cache un Lutin fin gourmet, passionné par la cuisine et toujours partant pour aller au restaurant. Lutin n’a jamais vu dans ce set DUPLO qui reste peut-être sa boîte préférée un café mais un restaurant. C’est comme ça que m’est venue l’idée de lui créer un véritable restaurant pour DUPLO, un endroit qui est devenu sa construction fétiche, jamais démontée. En voyant ses yeux briller, j’ai compris que j’avais construit ce jour là un truc vraiment extraordinaire pour lui.
Le set café DUPLO® se compose de 52 pièces dont trois personnages (un serveur et deux clientes), une façade avec porte, une table, trois chaises, un four à pain, une bouilloire, trois assiettes, une caisse et des briques décorées
Nom : Le café DUPLO®. Référence : 10587. Age : 2-5 ans. Nombre de pièces : 52. Prix : 17,70 euros chez Amazon.


Comme à chaque fois, une bonne tranche de rire !
Et comme à chaque fois, je m’amuse bien !
exact moi aussi j’ai bien ri 🙂 ah celui ci je le prendrai peut- être pour mon petit sumo, bises
Si ton petit sumo est passionné de gastronomie, alors ça devrait lui plaire 🙂
Je ne sais même pas par où commencer tellement tu me rends heureuse à chaque fois que tu participes. Sérieusement, tu devrais être écrivain toi (si ce n’est pas déjà le cas) parce que tes histoires sont magnifiques, tellement détaillées et drôles. A chaque fois je me bidonne de tes publications Duplo qui sont de vraies merveilles. Alors vraiment du fond du coeur, un double merci, non seulement de participer mais en plus de le faire si bien. <3
Oh merci ! Tes commentaires me font tellement plaisir <3 En tout cas merci à toi d'avoir créé ce rendez-vous car j'adore vraiment participer ! Je m'éclate avec les jouets de mon loulou grâce à toi 🙂 Quant à l'écriture, il y a bien un projet mais pas assez avancé pour en parler pour le moment...
Je suis complétement de l’avis de maman Clémentine.
Tes histoires sont de petits bijoux j’adore !!!!
Merci merci merci <3
J’adore ton histoire !
Merci 🙂
J’ai adoré c’est super je me suis vraiment imaginée jouer avec ma fille. C’est très bien écrit
Merci ! C’est vrai que les Lego nous font retomber en enfance. On prend plaisir à y jouer avec nos enfants.