Fashion week for little boys spéciale première rentrée des classes (#6)

L’été commence à prendre doucement congé. Bien que le soleil inonde encore généreusement le jardin, les jours diminuent, la fraîcheur matinal nous surprend et les embouteillages quotidiens regagnent du terrain. Certes, ma peau conservera son hâle estival quelques jours encore mais le cœur n’y est plus… Il flotte déjà comme un air de rentrée. Les cartables et cahiers d’écoliers saturent les étals des grandes surfaces tandis que les boutiques de mode ont troqué les derniers maillots de bain en rayon pour des tenues plus automnales. La rentrée revêt une saveur toute différente cette année puisque mon petit garçon va, pour la première fois, emprunter le chemin de la maternelle. Le début d’une longue et palpitante aventure pour lui, mais aussi un moment que je redoute tant je sens à quel point cette nouvelle vie dans la cour des grands est éloignée de son quotidien actuel. Alors pour apaiser mes craintes et rendre l’école moins abstraite à ses yeux, nous avons commencé à préparer cette rentrée des classes par une petite virée shopping.

Son tout premier cartable

Le premier cartable, voilà sans doute l’achat le plus symbolique aux yeux des tout-petits. L’important pour moi, c’était de faire plaisir à Lutin. Alors je l’ai laissé choisir lui-même son premier compagnon de classe parmi la petite liste que je lui avais chuchotée à l’oreille. Et voilà le résultat :

Personnellement j’avais craqué sur le cartable turquoise « Koala les zazous » de Moulin Roty mais c’était une cause perdue d’avance ! Car mon loulou, éleveur en herbe d’hippopotames depuis qu’il traîne partout deux doudous de la famille des hippopotamidés, a jeté son dévolu sur le rigolo Arnold de chez Lilliputiens, celui-là même qui nous accompagnait déjà en voyage avec la valise-trolley.

La parka, un indispensable de son vestiaire automnal

Motivée par la sortie des nouvelles collections, l’accro de la mode a repris du service afin de préparer le vestiaire que Lutin étrennera à l’automne, même si je ne compte pas en faire une icône de la mode sur les bancs de l’école (il portera une blouse tout comme ses petits camarades). Pour me séduire, le millésime automne-hiver 2015-2016 doit être joyeux, confortable (exit le pull qui gratte ou le jean trop slim), résistant mais dans un style élégant ou casualwear. Car non, je n’aime toujours pas les looks streetwear et surtout sportswear. Ces styles négligés que je trouve d’une banalité et parfois d’une vulgarité affligeante sur un adulte deviennent carrément déplaisants sur des garçonnets de 3 ans qui rêvent encore de petits nounours et gentils hippopotames. Le dressing de Lutin étant garni de certains vêtements de la saison précédente qui lui vont encore et d’autres acquis au fil de l’eau par coups de cœur, je ne procède qu’à des achats plaisirs. D’ailleurs, je ne compte pas lui mettre de vêtements neufs le jour de la rentrée mais plutôt des habits qu’il aime porter et dans lesquels je sais qu’il se sentira à l’aise.

En revanche, je prospecte le plus tôt possible les manteaux que j’achète toujours sans tarder afin d’être sûre que la taille souhaitée soit disponible et que Lutin soit paré dès les premiers frimas. L’année dernière, mon loulou est directement passé du cirée (sous lequel je rajoutais un vêtement chaud quand il faisait un peu froid) à la doudoune. Mais cette année, je voulais un manteau de mi-saison, style caban ou parka à doublure amovible car je ne serai pas là pour moduler ses couches de vêtements en fonction du temps lorsqu’il sera en cours de récréation. Mission accomplie ! C’est dans la boutique Esprit que j’ai trouvé la parka deux-en-un idéale pour Lutin. Voici donc mon gros coup de cœur ♥ ♥ ♥

 

J’aime son aspect délavé, sa jolie couleur kaki subtilement rehaussée d’une touche orangée, bien de saison et peu salissante. Au top également sa coupe cintrée qui n’alourdit pas la silhouette et sa veste amovible qui module la chaleur du vêtement. Pratiques ses poches suffisamment grandes pour y déposer un paquet de mouchoirs ou une paire de moufles, son col montant qui remplacera le tour de cou en cas d’oubli et sa fermeture zippée. Mais ce qui m’a définitivement fait craquer, c’est la douce fourrure aspect peau d’agneau de sa veste amovible. C’est aussi ce qui a plu à Lutin qui a l’impression de porter un doudou sur le dos !

 

Son prix peut paraître un peu élevé mais je préfère investir sur une valeur sûre, sachant que cette marque propose toujours des vêtements de bonne confection. En tout cas, le coton épais semble suffisamment robuste pour résister aux écorchures de la récréation. En plus, comme Lutin oscille entre deux tailles, j’ai choisi la plus grande, ce qui devrait lui permettre d’en profiter l’année prochaine s’il réussit à la conserver en bon état…

Cerise sur le gâteau, j’ai également déniché (un peu par hasard je dois bien l’avouer) un bonnet péruvien Esprit  trop gniiiii, et par chance assorti à la parka ! Tandis que sa tête de monstre bariolé fait la joie de Loulou, sa doublure en peluche moelleuse protègera bien sa petite tête blonde les jours de grands froids.

Ses chaussures : mon plus gros défi !

Ma difficulté à pouvoir chausser Lutin avec goût a grandi en même temps que ses pieds. Avant, je frétillais de joie devant les adorables chaussures pour bébé qui finissaient élégamment ses tenues. Maintenant, je pleure devant les horribles godillots à scratch qui relèvent plus de la grosse basket (vade retro vilain sportwear) que de la chaussure de ville. Jusqu’à maintenant, j’avais pu préserver le look de Lutin en achetant des modèles de chaussures à boucles ou lacets. Mais maintenant qu’il commence à chausser du 26, la mission devient plus délicate. A chaque fois que nous rentrons dans une boutique, je vois le visage du vendeur se décomposer quand j’ose dire que je n’aime pas les scratchs « si pratiques à l’école ». Pourtant, je sais que toutes les grandes marques de chaussures pour enfants proposent aussi des bottillons à lacets équipés d’une fermeture éclair sur le côté qui facilite la mise en place du pied et la fermeture de la chaussure. En plus d’être pratiques et esthétiques, ces chaussures ont quand même l’avantage de maintenir le pied fermement plutôt que de l’avachir dans une chaussure trop large car mal serrée par le fameux scratch. Alors pourquoi un tel déni du petit pied masculin ?

La saison dernière, j’avais trouvé une jolie et très confortable paire de Stone and Bones avec lacets et zip latéral. La marque propose toujours des modèles similaires mais les chausseurs vont-ils les commander ? En attendant, il reste la boutique Pomme d’Api qui propose quelques modèles sympas. J’ai aussi trouvé sur la boutique en ligne Sarenza de jolies paires de Babybotte  qui chaussent jusqu’au 27.

 

Jusqu’à présent, j’ai toujours acheté les chaussures de Loulou directement en boutique. Mais le déficit chronique de chaussures confortables, pratiques ET jolies pourrait bien me faire changer d’avis….

Et vous, avez-vous prévu un shopping spécial rentrée ?

Ce billet, inspiré par « la rentrée » de celle qui veut qu’on l’appelle Madame, participe également au « samedi mode » de Lucky Sophie.