Les vacances sont enfin là mais avant de barboter dans les eaux cristallines du bout du monde, il reste un défi crucial pour les jeunes parents voyageurs : boucler la valise de mini globe-trotter. Une valise qui, contrairement aux exigences de l’intéressé, n’est pas extensible surtout lorsqu’on voyage en avion ou en train. Préparer la valise d’un bébé voyageur, c’est donc l’art de choisir efficacement pour anticiper, de savoir renoncer sans prendre de risques, d’être prudent sans exagérer pour s’assurer des vacances sereines. En tant que maman hypocondriaque prévoyante, j’ai dû apprendre à me raisonner pour ne pas payer dix kilos de supplément bagages, engager un sherpa et préserver de la syncope un Chéri Chéri toujours très émotif devant une montagne de valises.
Pour ne rien oublier, j’ai soigneusement établi une checklist de la valise de bébé, inspirée de mes expériences de vacances loin, très loin de la maison. Vous y trouverez les affaires indispensables pour des vacances sans stress, les objets facultatifs (mais pratiques s’il reste de la place) et ceux franchement superflus.
Dans le Bagage à Main du mini-voyageur
Indispensable
– Le passeport et éventuellement le visa ou la carte d’identité de bébé.
Le livret de famille ne suffit pas et sans ses papiers d’identité, Lutin devra se contenter d’admirer le manège des avions dans le ciel.
– De quoi manger et boire durant le vol :
- Les biberons en plastique (entre 1 et 3 selon l’âge de bébé et la durée du vol).
- Les dosettes de lait en poudre (et céréales si besoin).
- Les repas et goûters de Lutin: purée (pratique, il existe maintenant des purées de légumes en gourde), yaourts, compotes, biscuits.
A savoir : beaucoup de compagnies aériennes (pas les low-cost) proposent des petits pots pour bébé que l’on peut réserver à l’avance mais les normes de sécurité permettent d’embarquer les nôtres pour le confort des mini-voyageurs. - Une tasse d’apprentissage pour que Lutin puisse boire fréquemment, d’autant que l’air pressurisé de la cabine est très sec et donc déshydratant.
- Un bavoir.
– Pour l’hygiène :
- Un petit flacon de solution hydro alcoolique (< 100 ml).
- Des lingettes, plus pratiques que les flacons et cotons.
- Des couches : prévoir une couche toutes les trois heures pendant la durée du trajet de porte à porte (rajouter deux couches pour les contretemps).
- Un protège matelas à langer jetable pour éviter le contact avec les microbes squattant potentiellement les plans à langer publics.
- Des mouchoirs en papier.
- Des uni-doses de sérum physiologique ou de ProRhinel® Rhume si Lutin est enrhumé pour nettoyer son nez avant le décollage et l’atterrissage.
– Une tenue de rechange ainsi qu’un vêtement chaud à cause de la climatisation. D’ailleurs, pour le voyage, j’habille Lutin avec des vêtements amples, confortables et faciles à enlever.
– Le traitement en cours si Lutin est malade, accompagné de l’ordonnance du pédiatre.
– Des sucettes : en règle générale, j’opte pour 4 sucettes sachant qu’il y en a toujours au moins deux qui tombent maladroitement de la bouche de mon Lutin distrait. En plus, en cas de perte ou de sucette déchiquetée, vous risquez de ne pas trouver sur place le modèle adopté par votre tout-petit.
A savoir : les sucettes ou le pouce sont un précieux allié pendant les phases de décollage et surtout d’atterrissage. Ils permettent de faire déglutir les enfants et leur évitent ainsi d’avoir mal aux tympans suite au changement de pression de la cabine. Lutin peut aussi manger un biscuit ou boire de l’eau, le but étant de le faire déglutir.
– Doudou et de quoi divertir Lutin pendant les longues heures de vol : j’en parle longuement ici !
Facultatif
– Des protège-cuvette de toilettes jetables pour les plus grands.
– Un chauffe biberon de voyage pour l’avion : c’est pratique, léger, très peu encombrant, ça fonctionne sans énergie et surtout ça permet de tiédir en 5 mn un biberon qui sinon sera chauffé au bain marie par le personnel navigant pendant une demi-heure à trois-quarts d’heure minimum.
Inutile
– L’eau pour l’avion si vous voyagez sur un vol régulier (les bouteilles d’eau y sont servies à volonté).
– Le bracelet contre le mal des transports : testé en mer sur un lutin qui n’a pas du tout le pied marin… et qui a fini par vomir tripes et boyaux sur Chéri Chéri. Conclusion : ça ne sert à rien (confirmé par ma pédiatre).
Le Cas de la Poussette
Les avis divergent quand il s’agit de « s’encombrer » ou non de la poussette. Je considère, pour ma part, la poussette comme un élément multifonctionnel indispensable en vacances.
La poussette permet de sillonner les chemins et promener Lutin sans se fatiguer (parce que le porte-bébé, c’est sympa mais même les plus ergonomiques finissent par vous briser le dos). Grâce à elle, on peut bouger pendant les siestes de Lutin, poursuivre tranquillement une visite et rentrer tard le soir alors qu’il a déjà commencé sa nuit. La poussette peut aussi servir de chaise bébé à l’heure du repas, s’il n’y en a pas.
Et puis c’est un allier majeur pendant les longues heures de transit à l’aéroport. Pour l’anecdote, le Club Med de Punta Cana prête une confortable poussette à tous les jeunes parents… Nous n’avons donc pas utilisé la nôtre pendant tout notre séjour sur place et regrettions déjà d’avoir embarqué notre engin à quatre roues jusqu’au vol retour, un vol de nuit et l’occasion pour notre Loulou d’expérimenter la presque nuit blanche. Arrivés le matin à Paris les yeux cernés de noir et le teint blafard malgré le bronzage, nous avons attendu notre correspondance pour Lyon plus de quatre heures et avons béni l’intrus à quatre roulettes dans lequel nous a vite abandonné notre fêtard d’un soir.
Finalement, la question n’est pas tant de savoir s’il faut ou non une poussette mais sur quel type de poussette investir quand on voyage avec bébé. La poussette de Lutin (Yoyo de Babyzen) est ultra-compacte aux normes IATA, légère, maniable et confortable. Elle a fait sensation à l’aéroport auprès de certains parents médusés à qui l’on confisquait la poussette au moment de l’embarquement alors que la nôtre était acceptée en bagage cabine. Finalement, son seul défaut est son prix.
A noter : selon la destination, il ne faut pas oublier la couverture, la capote ou le parasol de poussette.
La trousse à pharmacie des vacances
Une trousse à pharmacie bien préparée vous permettra de soigner rapidement la plupart des petits bobos et des affections passagères courantes sans passer par la case médecin.
Indispensable
– Le carnet de santé dans lequel figurent les vaccinations à jour.
– Pour la fièvre et les douleurs :
- Un thermomètre corporel.
- Des antalgiques: Doliprane et Advil enfants et nourrissons permettent d’alterner les remèdes et donc de réduire la durée entre deux prise en cas de très forte fièvre.
– Pour les rhino-pharyngites :
- Un mouche-bébé.
- Du sérum physiologique pour nettoyer le nez.
- Un traitement contre les maux de gorge utile si Lutin est victime de la climatisation de l’avion (sirop Maxilase enfant à partir de 6 mois).
- Des gouttes nasales (Pivalone).
– Pour les petits bobos :
- Un spray antiseptique (biseptine) pour nettoyer les plaies, des compresses et des pansements.
- Un tube d’arnica gel pour les contusions et autres bobos superficiels.
- Un collyre antiseptique pour désinfecter l’œil.
- Une crème pour les érythèmes fessiers (Bepanthène) et une crème anti-fongique (Econazole).
- Du gel apaisant en cas de poussée dentaire.
- Une crème apaisante et hydratante en cas de coups de soleil.
– Pour les troubles intestinaux :
- Un anti-diarrhéique (Tiorphan).
- Une solution de réhydratation orale pour les nourrissons.
- Un anti-spasmodique pour les douleurs intestinales.
- Des sachets ou suppositoires à la glycérine en cas de constipation.
– En zone tropicale :
- Un bracelet anti-moustique et sa recharge active pendant 15 jours de Para’Kito (disponible en pharmacie).
- Le répulsif anti-moustiques Insect Ecran Enfant recommandé dès 24 mois pour l’imprégnation des vêtements et dès 30 mois en spray sur la peau.
- Une crème pour éviter les démangeaisons en cas de piqûre.
Facultatif
– Un traitement anti-mycoses (petit tube de crème, poudre spéciale) : voilà un médicament qui me semblait superflu jusqu’à cet été où une mycose a élu domicile sur l’orteil de Lutin. Soignée à notre retour de vacances, nous avons mis plusieurs mois à la déloger !
– Un médicament contre le mal des transports (à partir de deux ans).
– Du lait en poudre anti-diarrhéique.
– Sur avis médical uniquement (par exemple en cas d’otite survenue peu avant le départ) : Anti-inflammatoires, antibiotiques, collyre contre les conjonctivites, antihistaminique pour les affections allergiques.
Inutile
– Le spray anti-moustique pour bébés : il n’est pas efficace dans les pays tropicaux. Inoffensif pour la peau fragile des nourrissons, il n’est pas non plus répugnant pour les insectes assoiffés de sang.
Pour limiter le volume de la trousse à pharmacie, pensez aux produits en format voyage, aux unidoses et puis laissez les boites d’emballage à la maison (sauf les notices !)
L’Hygiène de bébé en voyage
Indispensable
– Un flacon recharge de solution hydro alcoolique pour désinfecter les mains en toutes circonstances.
– Le savon et le shampoing de bébé.
– La brosse à dent et le dentifrice enfants (à partir de 2 ans).
– Du liniment ou un flacon de solution micellaire avec des compresses en coton pour limiter les érythèmes fessiers dus à un emploi systématique des lingettes combiné aux effets de la chaleur et du sable.
– Du savon de Marseille pratique pour laver les vêtements sans risque d’allergie en cas de petits accidents.
Facultatif
– Des ciseaux pour couper les ongles.
– Un lot de sacs à couches.
– Pour les bébés de moins de six mois : une baignoire gonflable et le thermomètre de bain.
– Des couches « little swimmer » pour la baignade : certes on peut s’en passer, en trouver sur place selon les destinations, ou bien préférer des maillots de bain couche lavables… Chéri Chéri vous dira qu’il trouve ces petits maillots en coton très mignons mais il ne s’est étrangement plus du tout senti concerné par l’affaire le jour où Lutin fût frappé de la redoutée Tourista du voyageur.
Le cas particulier des couches
En règle générale, jusqu’à une semaine de vacances, j’emmène mon paquet de couches pour ne pas perdre de temps sur place. Au-delà d’une semaine, j’emmène de quoi emmailloter Lutin pendant un jour ou deux et je me ravitaille sur place. En Europe, en Amérique du nord et dans certains pays d’Asie, vous trouverez facilement vos marques habituelles ou l’équivalent en couches jetables. Ailleurs, pour éviter les surprises sur la qualité des couches proposées, mieux vaut se renseigner avant le départ et anticiper. Par exemple, trouver des couches Pampers en Tunisie, c’est possible il faut souvent les pré-commander dans une pharmacie locale une semaine avant votre départ.
Les Repas de bébé vacancier
Indispensable
– Du liquide vaisselle et un goupillon pour pouvoir laver les biberons dès votre arrivée.
Mon astuce : je prends le liquide vaisselle spécial bébé de la marque Biolane. C’est un petit flacon pulvérisateur de 250 ml (donc qui ne risque pas de couler dans la valise) contenant un liquide vaisselle à base de vinaigre blanc connu pour sa haute rinçabilité.
– Du lait en poudre pour la durée du séjour et si besoin des céréales :
En emmenant mon lait, je sais qu’au moins Lutin aura sa ration journalière de lait de croissance, qu’il acceptera son lait sans rechigner et que ce lait adapté ne lui causera pas de troubles intestinaux.
Mon astuce : je prends seulement une grosse boite de lait puis je complète si nécessaire avec des recharges en sachet ou en sac de congélation pour limiter le volume.
– Un kit repas :
- Un bavoir d’apprentissage en silicone souple (c’est plus facile à nettoyer). Le mien s’enroule pour ne pas prendre de place.
- Sa petite cuillère et sa fourchette d’apprentissage.
- Sa tasse d’apprentissage (déjà dans le bagage à mains).
Facultatif
– Un sèche-biberon au format voyage qui évite de poser la vaisselle tout juste lavée sur une surface à l’hygiène douteuse. Personnellement, je le prends systématiquement, c’est mon arme antibactérienne.
– Selon les pays : des comprimés de stérilisation à froid pour biberons et tétines (comptez 30 minutes pour stériliser le biberon puis rincez le à l’eau minérale pour éliminer le goût du produit).
– Un presse-aliments bébé qui permet de transformer les morceaux de légumes contenus dans certains petits pots en purée lisse ou les fruits en compotes si bébé voyageur refuse les aliments solides. Certes, la durée du repas s’en trouve rallongée (on met quelques morceaux, on écrase, bébé mange et on recommence) mais ce tout petit objet magique peut sauver un repas !
Inutile
– Prévoir un stock de purées, yaourts et compotes : en est d’accord, avec bébé vous ne partirez pas en trek dans le désert donc vous trouverez de quoi vous ravitailler sur place. Si vous partez dans un pays plus « incertain », vous pouvez vous renseigner avant le départ auprès de votre voyagiste ou de l’hôtel et repérer les supermarchés sur place. Et puis bien souvent les restaurants acceptent de cuire et mixer des légumes pour les tout-petits !
– Un Chauffe biberon électrique : certains hôtels en mettent à votre disposition, sinon direction le micro-onde ou demandez en cuisine. Je n’ai jamais eu de difficultés à réchauffer un biberon sur place, de même que les petits pots.
– Un rehausseur de siège : vous serez étonnés de voir le nombre de pays qui proposent systématiquement des chaises hautes dans les hôtels ou les restaurants. Et quand il n’y en a pas, on s’en passe grâce à la poussette ou en empilant deux chaises (enfin ça c’est quand l’ergonomie des chaises le permet).
Le Sommeil du mini-voyageur
Indispensable
Tout l’attirail dodo habituel : Doudou, sucette, turbulette (éponge dans les pays chauds) et autres fantaisies requises par votre Lutin pour qu’il conserve quelques repères qui le rassurent au moment de l’endormissement.
Facultatif
Le lit de voyage : me concernant, je n’ai jamais eu besoin d’investir dans un lit de voyage car les hôteliers ont toujours prévu, à ma demande, un lit parapluie ou un lit à barreaux bébé de bonne qualité. Mais si je n’avais pas eu cette chance, j’aurais investi dans un lit de nomade pop-up, ultra-compact, léger (2,5 kg) et facile à plier dans son sac de transport.
Les loisirs & promenades
Indispensable
– La Poussette, oui j’insiste lourdement…
– Des lingettes, un chapeau, des lunettes de soleil, une crème solaire indice 50+ spécial enfants, un t-shirt anti-UV pour la plage et le bain (pour des vacances au soleil !)
Facultatif
– Un brumisateur d’eau pour rafraîchir bébé en cas de forte chaleur.
– Un porte-bébé pour les plus petits : théoriquement, la poussette devrait suffire mais le porte-bébé peut se révéler pratique lors d’une escapade sur chemin non carrossable, même si personnellement je n’en suis pas fan puisqu’il s’avère fatigant à la longue et douloureux pour le dos. Attention à choisir un modèle aéré pour qu’il ne tienne pas trop chaud !
– Une tente pop-up anti-UV pour les plus petits qui protège les bébés pendant leur sieste sur la plage et sert aussi de lit d’appoint.
Inutile
– Les jouets de plage : seau, pelle, râteau, ballon, moules… Vous en trouverez facilement en bord de mer et le plus souvent pour un prix modique. Je n’encombre plus les valises de ces jouets achetés et laissés sur place.
La garde-robe du bébé voyageur
Plus on embarque de vêtements, plus c’est confortable pendant le séjour. Je prévoie au minimum un change complet par jour auquel je rajoute quelques tenues plus habillées pour le soir :
– Des vêtements en coton (plus hygiéniques quand on transpire) et amples (pour éviter de tenir chaud).
– Des maillots de bain et t-shirts anti-UV.
– Deux gilets en laine et un ciré doublé polaire pour les journées fraiches ou pluvieuses.
– En zone tropicale : pantalons légers, t-shirts à manches longues et chaussettes pour limiter le risque de piqûres à la nuit tombée.
– Une paire de sandales en plastique pour la plage : j’ai adopté les horribles crocs qui curieusement deviennent tout mignons sur des petits petons.
Et voilà, la valise de Lutin globe-trotter est déjà bouclée… Alors qu’en pensez-vous ? Finalement, on s’en fait une montagne mais ce n’est pas bien compliqué et surtout ça ne prend pas tant de place que ça, parole de maman globe-trotteuse !
coralie de cetaitcommentavant a écrit
wahou c’est super complet comme article et je ne manquerai pas de venir la checker pour nos prochaines vacances 😉
Maman raconte a écrit
Merci ! je vais essayer de faire une check list imprimable dès que j’aurai un peu de temps !
sourismaman a écrit
Super liste! très complète. de mon côté je la prépare au fil des mois notant à chaque fois sur une note à portée de main dès que j’ai une idée!
Maman raconte a écrit
Ah oui, c’est ce que je faisais au début… Et même encore !!!
mamancomblée a écrit
Je vous remercie, car j’avais des doutes concernant les jouets de plage!(Je comptais les emmener). Mes mini moi et moi-même partons dans une semaine à Moneglia (Italie) pour deux semaines et je n’arrive à trouver aucune information concernant ce que je pourrai trouver sur place ou pas concernant jouets de plage et alimentaire tout en sachant qu’un des petits mimi moi n’a que 18 mois. Bon comme vous l’aviez écrit je serai tout de même en Europe et j’espère trouver des couches et du lait infantile, car je compte privilégier leurs habits dans les valises aux bouteilles de lait et couches… Je ne sais pas si vous aviez déjà fait ce circuit, pensez vous que j’en trouverez sur place?
Merci de votre réponse.
Lucie-Rose a écrit
Pas de panique ! Si je me souviens bien, Moneglia est dans la province de Gênes donc très urbanisée. En Italie, on trouve des supermarchés dans toutes les villes (touristiques ou pas) et des hypermarchés dans les agglomérations donc vous trouverez forcément des changes et de l’alimentation pour bébé près de votre lieu de villégiature. Pour les couches, on trouve les mêmes marques et les même gammes qu’en France (Huggies et Pampers). Mes couches préférées là-bas sont les Pampers Progressi (qu’on ne trouve d’ailleurs pas en France pour le coup !) : elles sont super absorbantes, ultra-confortable et mon loulou adore les petits nounours dessinés dessus. Pour la nourriture, il faut savoir que dans certaines régions (surtout dans le sud), la mamma italienne aime avoir le sentiment qu’elle a préparé elle-même le plat de son enfant plutôt que de réchauffer un truc tout prêt : côté purées et viande / poissons, vous trouverez donc beaucoup de petits pots où il faut mélanger soi-même le contenu de la viande et celui des légumes et où il faut ensuite rajouter du fromage râpé, de l’huile d’olive, etc. Les Italiens adorent les enfants et vous trouverez pleins de restos qui proposent des assiettes de pâtes ou des légumes mixés juste pour votre bébé. Vous trouverez aussi dans les rayons bébé des supermarchés pleins de yaourts spécial bébé super gourmands et pleins de compotes bébé très bonnes. Pour le lait, j’emmène toujours ma boîte de lait en poudre, ce que je trouve plus pratique, et je n’achète que les bouteilles d’eau minérale sur place mais il existe évidement des laits infantiles pour tous les âges en supermarché ou en pharmacie. Attention quand vous achetez des bouteilles d’eau en Italie à bien vérifier qu’il ne s’agit pas d’acqua frizzante (eau pétillante dont les Italiens sont très friands) mais bien d’acqua senza gas ou non gassata (eau plate). Quant aux jouets de plage, on en trouve partout sur la côte, dans les boutiques de bord de mer comme dans les supermarchés pour des sommes modiques donc je ne m’encombre jamais de ce genre de choses dans les valises. Bonnes vacances !
mamancomblée a écrit
Grazie mille!!!