DIY : mon jardin miniature de cactus et succulentes

Avec l’arrivée du printemps, j’avais une furieuse envie de voir de nouvelles fleurs s’épanouir dans mon jardin. En triant mes pots de terre, j’ai retrouvé une coupelle en céramique blanche, gisant au fond de la cabane après que feu le jeune ficus qui occupait jadis les lieux ait rendu l’âme, sans doute noyé par un excès d’arrosage. L’idée m’est donc venue de faire renaître la vie dans cette vasque en y aménageant un mini jardin, ou plutôt un mini-désert, de cactées et succulentes. Voilà donc un petit DIY facile à réaliser pour un rendu plutôt réussi !

Ces plantes originales et robustes qui arrivent à survivre dans les milieux les plus arides me fascinent. J’admire l’ingéniosité de la nature qui a prévu de gorger d’eau les tissus charnus des plantes grasses ou succulentes (gorgées de suc) pour les mettre à l’abris des plus grandes sécheresses. Voilà donc des végétaux qui demandent si peu d’arrosage qu’ils seront parfaits pour cohabiter dans cette jatte certes très jolie, mais pas vraiment pratique pour des végétaux gourmands en eau.

Quelques cactus, des billes d’argile, un peu de terreau spécial cactées enrichi en sable, quelques pièces pour le décors et le tour est joué. Dans un esprit « jungle minimaliste », je  me suis contentée de galets blancs, préférant privilégier la mise en valeur des végétaux mais on peut tout aussi bien rajouter de petites poteries, du gravier, du bois flotté, un pont, une geisha et créer ainsi un jardin japonais.

Les mini cactées de la jardinerie m’ont inspirée. Il y en avait de toutes les tailles, fleuries ou pas, colorées ou non, des plus veloutées aux plus piquantes. J’ai banni les cactus aux grosses épines pour éviter le drame, l’envie d’aventure de mon petit téméraire bravant parfois les plus formelles interdictions. Et puis j’ai  évité la couleur, préférant mettre en scène la pureté du blanc et la nature verte, pour une composition plus zen… Serais-je en manque de chlorophylle ? J’ai disposé les billes d’argile dans le fond du pot, puis le terreau et enfin les cactées selon mon inspiration du moment. J’ai terminé par des galets blancs. Je n’ai pas encore arrosé mon petit jardin, je trouvais le terreau suffisamment humide.

Sur la côte d’Azur, les cactées sont magnifiques en pleine terre mais je n’habite pas dans le midi… Je conserverai donc ma petite jungle cactée dans l’atmosphère sèche de la maison et ne la sortirai dans le jardin que par beau temps, histoire que mes nouvelles protégées se gorgent de soleil.

Pendant que je m’évadais dans la création d’un petit coin de paradis, mon jardinier en culotte courte a bien évidemment voulu participer aux opérations, délaissant son tricycle pour mieux s’intéresser à l’horticulture. Il fallait vite lui trouver une activité similaire pour éviter un génocide de cactées ! Un peu de terre ramassée ça et là, quelques pâquerettes et pissenlits qui ont eu la malchance de pousser sur son chemin, un râteau et une pelle, des pots en plastique, quelques cris d’impatience et d’irritation parce que « ça tient pas ! »… Et voilà quelques unes des œuvres éphémères de mon lutin pépiniériste.

Blague à part, vous aimez mon jardin miniature ?